Découverte par Christophe Colomb, Cuba a subi la colonisation espagnole jusqu’en 1898.
L’indépendance a été suivie d’une république (1902) devenue rapidement une dictature inféodée aux Etats-Unis (Batista).
Pour mettre fin à cette mainmise des USA sur le pays, Fidel Castro et son ami argentin Che Guevara entreprennent une guérilla qui s’achèvera en 1959.
L’Amérique, en répondant par l’embargo aux nationalisations qui dépossédaient les exploitants américains, jette Cuba dans les bras de l’URSS.
Cuba passe progressivement de la « chasse gardée » des Etats-Unis au camp soviétique.
Mais en 1990 l’éclatement de l’URSS met fin aux aides gigantesques. Le pétrole se fait rare, on revient aux bœufs et à la bicyclette. Cet épisode est appelé par les Cubains la « catastrophe ». Le régime survit avec ce qu’il possédait avant Castro (vielles voitures américaines…).
Le dégel actuel entre les USA et Cuba a bénéficié de la médiation du pape François. Il va favoriser la reprise des relations commerciales. Mais ce dégel est en partie remis en cause par l’actuel président américain Donald Trump.
Cuba est probablement à la veille de grands bouleversements, tant politiques qu’économiques : ils sont indispensables, mais l’ouverture du pays, nécessaire, risque aussi d’accroître les inégalités sociales et les plus pauvres risquent d’en être victimes.

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