* Rousseau ; Le Contrat Social. (L’ouvrage, classique, peut être lu comme une analyse de ce qu’est une autorité légitime dans le domaine politique, même si le mot « autorité » n’est pas prononcé).

* Tocqueville, De la démocratie en Amérique. (Ouvrage classique également, qui décrit comment la passion de l’égalité détruit peu à peu toute autorité en démocratie).

** Max Weber : Le savant et le politique. (Texte de deux conférences dont la deuxième, « Le politique », propose la typologie des trois formes d’autorité que sont le charisme, la tradition et la légalité rationnelle).

*** Hannah Arendt : La crise de la culture ; « Qu’est-ce que l’autorité ? » (Une analyse difficile mais passionnante de ce qui distingue autorité et pouvoir, dès la Rome antique, ainsi que l’importance de la transmission des connaissances et des valeurs du passé pour l’autorité)

*Marcel Gauchet  ; La démocratie contre elle-même. (En poussant à l’extrême les valeurs d’égalité et de liberté, la démocratie se détruit elle-même.)

* Guy Coq  ; La démocratie rend-elle l’éducation impossible ? (Même idée que celle de Marcel Gauchet, appliquée cette fois à l’éducation.)

** M.C.Blais, M.Gauchet, D.Ottavi  ; Conditions de l’éducation (Une réflexion sur les dérives de la pédagogie antiautoritaire dans l’éducation.)

*** Myriam Revault d ’Allonnes ; Le pouvoir des commencements, essai sur l’autorité. (Une synthèse brillante, mais un peu difficile, de toutes les analyses des livres précédents et de bien d’autres.)