Les femmes et les hommes devenu-e-s grands-parents le sont pour plus longtemps et exercent auprès d’un nombre de petits-enfants plus réduit que leurs parents.

Puisque la grand-parenté est un second rôle, à distance des premiers rôles attribués aux parents, elle est occasion d’explorer des formes variées d’engagements. Qui sont les « nouveaux grands-parents » ?

Si dans certains contextes sociaux, des manières d’être grands-parents se composent, basées sur l’électivité des liens, sur la réciprocité des échanges ; dans d’autres, les grands-parents, les grands-mères en particulier, exercent « sous contraintes » et assurent une fonction de soutiens de famille.

De plus, au long des parcours, les expériences sont plus ou moins (dis)continues. Les ressources sociales, culturelles, dont disposent les grands-parents, restent plus ou moins pertinentes pour interagir avec des petits-enfants adolescents et adultes, ce qui donne à voir la complexité et les enjeux de ces échanges entre générations.