L’Islande est une vaste île (350 km environ x 510 km), au milieu de l’océan Atlantique Nord. Elle correspond à la partie émergée d’une gigantesque chaîne de montagnes sous-marine longue de 15 000 kilomètres environ qui sépare l’océan Atlantique du Nord au Sud (la dorsale médio-atlantique).

La tectonique des plaques indique qu’elle correspond à l’écartement des plaques européenne et nord-américaine à la vitesse moyenne de deux centimètres par an.
Cet écartement provoque de nombreux séismes, mais de très faible intensité et un volcanisme important.

Cet apport de matière de la profondeur (le manteau terrestre) vers la surface (la croûte terrestre) contribue à la création des plaques océaniques. En Islande, ce phénomène d’expansion océanique est couplé à la remontée massive de matériel mantellique (point chaud, qui provoque l’émersion de l’île).

Cette émersion est le résultat d’une double activité volcanique : le volcanisme de la dorsale médio-atlantique d’une part, des anomalies thermiques ponctuelles appelées "points chauds" à l’origine d’épanchements volcaniques considérables, d’autre part. La dernière spécificité de l’Islande est sa position juste au sud du cercle polaire arctique, ce qui induit la présence de glaciers dont la superficie a varié considérablement au cours des temps géologiques et qui ont participé activement au façonnage de la morphologie de l’île.

Les éruptions récentes du volcan sous glaciaire Eyjafjöll (avril - mai 2010), du Bardarbunga (août 2014 et en cours) seront évoquées, ainsi que les éruptions plus anciennes qui ont façonné cette île, véritable laboratoire géologique à l’air libre.

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