L’humour fait débat. Le comique, le satirique, la bouffonnerie, le sarcasme relèvent-ils de cette catégorie ? Les amuseurs publics, les « humoristes » qui s’en réclament et l’identifient à une manifestation de la liberté d’expression ne commettent-ils pas une usurpation ? Car l’humour ne fait pas nécessairement rire. Il lui suffit de faire sourire et c’est déjà beaucoup.

Mais au fond, qu’est-ce que cet humour, respiration de l’existence aussi indispensable à l’équilibre que bienvenue par le charme qu’elle introduit dans les relations sociales ? De quoi parle-t-on, au juste ? Et pourquoi cette disposition si naturelle, chez la plupart, à «  humoriser » ?

Et si l’humour était une, aussi, une chose sérieuse, un art de vivre ?