Les séances sont prévues :

• 27 février- Jeune et innocent d’Alfred Hitchcock

  Alfred Hitchcock. Derrick de Marney (Robert Tisdall), Nova Pilbeam (Erica). Angleterre. 1937. noir et blanc, 1h30.
  Robert Tisdall est accusé du meurtre d’une actrice de cinéma. Ayant réussi à échapper aux policiers chargés de le conduire au tribunal, il convainc Erica, la fille du commissaire, de l’aider à prouver son innocence. Un des plus beaux films de la "période anglaise" de Hitchcock. Le portrait délicat et juste d’une jeune femme des années 30. Une réalisation parfaitement maîtrisée : lumières, cadrages, mouvements de caméra.

• 6 mars- Le troisième homme de Carol Reed

  Carol Reed. Joseph Cotten (Holly Martins), Alida Valli (Anna Schmidt), Orson Welles (Harry Lime). Grande-Bretagne. 1949. Noir et Blanc. 1h45.
  1948. Holly Martins, dès son arrivée à Vienne, apprend que son meilleur ami, Harry Lime, qui lui avait trouvé du travail, est mort écrasé par une voiture. Très vite, il en vient à penser que cette mort accidentelle est en réalité un assassinat. Il s’engage alors dans une enquête très complexe avec la seule aide d’Anna Schmidt, la fiancée de Lime.
  Ce grand classique du cinéma anglais est célèbre pour plusieurs raisons : la musique jouée par la seule cithare d’Anton Karas ; les éclairages et cadrages du chef opérateur Robert Krasker ; le scénario de Graham Greene qui constitue une parabole visionnaire sur le monde de l’après-guerre.

• 13 mars- Le crime de l’Orient-Express de Kenneth Branach

  Kenneth Branagh. Kenneth Branagh (Hercule Poirot), Michelle Pfeiffer (Caroline Hubbard), Penelope Cruz (Pilar Estravados), Willem Dafoe Gerhard Hardman), Johnny Depp (Samuel Ratchett), Judi Dench (Natalia Dragomiroff). Royaume-Uni. 2017. Couleur. 1h45.
  En 1934, Hercule Poirot, après avoir résolu une délicate affaire à Jérusalem, s’apprête à prendre quelques vacances. Il prend l’Orient-Express à Istanbul. Dans la nuit, un meurtre est commis. Une nouvelle enquête commence pour le célèbre détective.
  Seconde adaptation d’un des romans policiers les plus populaires du 20ème siècle (Agatha Christie, 1934), ce film use avec panache des attributs du classicisme : costumes et décors, élaboration du suspense, références à des maîtres tels que Fritz Lang, Alfred Hitchcock et Orson Welles, questionnement plus complexe qu’il n’y paraît sur la culpabilité.

• 20 mars- Sorry we missed you de Ken Loach

  Ken Loach. Kris Hitchen (Ricky Turner), Debbie Honeywood (Abby Turner, son épouse), Rhys Stone (Sebastian, leur fils), Katie Proctor (Lisa Jane, leur fille), Ross Brewster (Gavin Maloney, le chef du dépôt). Charlie Richmond (Henry Morgan). Angleterre. 2019. Couleur. 1h35.
  A Newcastle, Ricky Turner se décide à exercer un emploi de chauffeur-livreur, dans des conditions très particulières. Il n’y a pas de contrat et il doit s’acheter une camionnette. La pression devient vite insupportable. A la maison, les relations avec son fils de 16 ans, Sebastian, se dégradent. Abby, son épouse, aide à domicile, a bien du mal à préserver la cohésion familiale.
  Cinéaste européen majeur (entre autres récompenses, deux Palmes d’or), Ken Loach, avec son co-scénariste attitré, Paul Laverty, chronique et analyse le monde du travail et son impact destructeur sur la vie quotidienne d’une famille anglaise.

• 27 mars- 1917 de Sam Mendes

  Sam Mendes. George MacKay (caporal Schofield), Dean-Charles Chapman (caporal Blake), Colin Firth (général Erinmore), Benedict Cumberbacht (lieutenant-colonel Mackenzie). Angleterre. 2020. Couleur. 1h50.
  1917. Les moyens de communication étant rompues, les caporaux suppléants Schofield et Blake reçoivent l’ordre d’aller délivrer un message au commandement du 2e bataillon du régiment Devonshire, qui se trouve de l’autre côté des lignes allemandes. Il s’agit d’annuler à temps un ordre d’attaque vouée à un échec certain. Ce bataillon est celui du frère de Blake.
  S’inspirant d’un récit de son grand-père, combattant de la Première Guerre mondiale, Sam Mendes nous livre un étourdissant exercice de style. Il met à profit toutes les possibilités actuelles du cinéma pour donner l’impression que toute l’histoire se déroule en un plan unique.

• 3 avril- Autour de Jane Eyre de Charlotte Brontë

  Comparaison de quatre adaptations qui en ont été faites par Robert Stevenson (1943), Franco Zeffirelli (1996), Cary Fukunaga (2011) et Suzanna White (2006).