La saga des Johnies de Roscoff

par Marie Thérèse Chapalain, présidente de Tud ar Johnnideg, le monde des johnnies

De Roscoff en Nord-Finistère, ce "port à la campagne" a t-on dit - des laboureurs sont partis, dès 1828, vendre leurs oignons en GRANDE-BRETAGNE. Ces "paotred Bro-Saoz", appelés ensuite "JOHNNIES", ont ainsi pendant près de deux siècles fait apprécier par les cuisinières britanniques ces oignons rosés, doux et fondants. Ils les présentaient de porte en porte sous forme de tresses portées sur bâtons à l’épaule, puis sur vélos, puis en camions. Les oignons avaient été transportés d’abord par goélettes, puis par steamers et plus tard par cargos. Marie-Thérèse CHAPALAIN, fille et soeur de JOHNNIES, et aussi économiste, se propose le 26 juillet prochain, dans le cadre de l’UTL en Iroise, de relater ces faits en analysant les interpénétrations conséquentes de cultures bretonne, britannique et française. Elle montrera aussi ce que cette entreprise économique avait d’original.
L’ "oignon de Roscoff", de par sa qualité, a obtenu en 2009 une Appellation d’Origine Contrôlée" (AOC), mais l’organisation mise au point par cette population de Roscoff ne mériterait-elle pas aussi aujourd’hui d’être promue ?

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